16 décembre 2011
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La pointe arrondie et dure de la petite cuiller en métal argenté
tape la coquille, la fracasse.
J’écarte entre le pouce et l’index les fragments brûlants,
les dépose sur le bord de l’assiette.
Nu, l’oeuf apparaît tremblotant, mou, honteux, sorte de sexe ovale
qui débande.
J’avale l’ovale au débotté, comme ça.
Tard dans la nuit, je le restituerai avec ma bile.