Bourreau et victime
Publié le 19 Mars 2010
L’homme que je torturais depuis des heures venait enfin d’avouer quand l’officier des renseignements vint me dire qu’on s’était trompé. Ce n’était qu’un vagabond
qu’on avait pris pour un terroriste.
Mais le mal était à moitié fait : l’homme avait déjà un œil crevé et les ongles de la main gauche arrachés. Ce gâchis redoubla ma fureur. Je saisis des tenailles et les approchai du visage de l’homme ligoté en le menaçant : « Avoue maintenant, connard, que tu n’avais rien à avouer »
Il bougea la tête, fit signe que non. En me penchant vers lui, je l’entendis murmurer que ce n’était pas possible, que ça, jamais, il ne pourrait l’avouer.
Mais le mal était à moitié fait : l’homme avait déjà un œil crevé et les ongles de la main gauche arrachés. Ce gâchis redoubla ma fureur. Je saisis des tenailles et les approchai du visage de l’homme ligoté en le menaçant : « Avoue maintenant, connard, que tu n’avais rien à avouer »
Il bougea la tête, fit signe que non. En me penchant vers lui, je l’entendis murmurer que ce n’était pas possible, que ça, jamais, il ne pourrait l’avouer.