Berlin

Publié le 11 Mars 2010


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La Potsdamerplatz.

D’un no man’s land, ils ont voulu faire un centre de vie. On y mange donc des frites. Une jeune fille admire la coupole du Sony Center. Plus âgés, ce qu’on a  préféré, de loin, c’est remonter en vélo la Karl Marx Allée, pris dans la vague des employés qui regagnaient à toute vitesse leurs banlieues en fin d’après-midi. Nous nous imaginions communistes et fiers de l’être.  Je fredonnais en pédalant un air qui ressemblait à l’hymne soviétique. C’est dire!

 
l’Alexanderplatz

J’ai appris trop tard que cette place avait donné son nom a un roman d’Alfred Döblin. Je l’aurais regardée d’un autre œil.

 
 
Le Mur.

Est-ce bien le bon ? Et de quel côté était l’Est ? Et l’Ouest ? la tension est forte dans le petit groupe.   On n’a pas le droit de se tromper. Tout le sens du voyage se joue sur cet instant.


 
La rue Husemann

Loin de la circulation, dans la charmante rue Husemann, on s’assoit à la tranquille terrasse d’un café pour manger une glace. Un homme torse nu viendra mettre des gravas dans une benne verte posée sur le trottoir d’en face. Malgré toutes les précautions qu’il prend à vider sa brouette, on redoute la poussière sur notre chantilly.

 
 
Pankow

Après le Mauerpark surpeuplé et son stade, le panneau sur la piste cyclable indique que le quartier de Pankow est  à plus de 2 Km. Il fait chaud, il y a  l’interminable pont qui enjambe les voies ferrées à traverser et qui monte, nous renonçons.

Même d’ici, Pankow reste une destination  exotique.

Rédigé par Emile Gillmo

Publié dans #Voyages

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