Publié le 12 Novembre 2010
Il fit un sandwich de rien avec deux tranches de vide, embrassa sa poupée qui dit “pschitt”, ouvrit la fenêtre. Le vent l’emporta, léger et libre, comme un ballon invisible.
microfictions, microfrictions, microfrissons
Publié le 12 Novembre 2010
Il fit un sandwich de rien avec deux tranches de vide, embrassa sa poupée qui dit “pschitt”, ouvrit la fenêtre. Le vent l’emporta, léger et libre, comme un ballon invisible.
Publié le 7 Novembre 2010
La mort n’est rien ; et la mort de quelqu’un est tout. » Cioran (Cahiers 1957-1972) NRF Gallimard Comme les années précédentes il avait pris des photos géolocalisées des tombes, il retrouvait maintenant facilement ses défunts avec son GPS dans le dédale...
Publié le 1 Novembre 2010
Il m’attrape par la main et on se colle à la fenêtre pour regarder la pluie. -Ennuyons nous ensemble. Mon ami est fou, il se prend pour Louis XIII. Mais on me dit que j’exagère, que s’il l’était vraiment, il se prendrait pour Napoléon. http://lorgnon...
Publié le 30 Octobre 2010
- Hep! Toi, là-bas? Althusser m’interpelle ? Non, c’est le gardien de la salle des sports qui veut examiner la semelle de mes tennis. Des gravillons pris dans les rainures pourraient rayer le parquet. Il agite une brosse, je dois obtempérer. C’est le...
Publié le 24 Octobre 2010
Assis sur son trône, il dit qu’il n’aime du pouvoir que le plaisir de ne pas l’exercer. Son sujet l'écoute, tête baissée, et pense : - Bon Dieu ! Pourquoi c’est lui le chef ?
Publié le 23 Octobre 2010
Depuis qu’il porte une arme, il est devenu un autre homme. Plus posé, plus sociable. Conscient du danger qu’il fait courir désormais aux gens qu’il rencontre, il se soucie beaucoup plus qu’avant de ne pas les irriter.